Quand consulter ?

Quand consulter un psychologue ?

Il n’y a pas toujours un “moment idéal” pour consulter. Mais quand certains signes ou situations apparaissent, cela peut indiquer qu’un accompagnement pourrait vous être bénéfique — avant que les difficultés ne s’enracinent ou ne s’aggravent.

Quelques signaux d’alerte …

Vous pourriez envisager de consulter si vous vous reconnaissez dans un ou plusieurs des cas suivants :

• Votre détresse émotionnelle (tristesse, anxiété, colère, culpabilité…) ne diminue pas avec le temps, voire s’intensifie

• Vous vous sentez « coincé·e », bloqué·e dans des schémas répétitifs

• Vous vous isolez, vous évitez des situations ou des relations

• Votre sommeil, votre appétit ou votre énergie sont durablement perturbés

• Vous traversez un changement de vie majeur (perte, séparation, déménagement, transition professionnelle…)

• Un événement traumatique ou difficile a marqué votre vie

• Votre fonctionnement au quotidien (travail, études, relations, vie familiale) est impacté

• Vous éprouvez des difficultés relationnelles persistantes

• Vous ressentez un mal-être sans pouvoir identifier précisément la cause

• Vous souhaitez mieux vous connaître, prendre des décisions alignées, ou évoluer intérieurement

Ces signes ne sont pas “grave” en soi — ils sont des invitations à ne plus faire ce chemin seul·e.

Pourquoi agir tôt ?

• Pour éviter l’installation de symptômes plus lourds

• Pour retrouver des ressources intérieures et une meilleure stabilité

• Pour donner du sens, redéfinir vos priorités

• Pour prévenir les rechutes ou l’aggravation

• Parce que même si ça paraît difficile, un accompagnement extérieur peut transformer une situation

Ce que la consultation peut vous apporter :

Consulter, ce n’est pas seulement “aller mieux” : c’est aussi apprendre des outils, comprendre son fonctionnement, re-définir son chemin.

Voici ce que vous pouvez espérer :

• Un espace sécurisé pour exprimer ce que vous vivez

• Des repères, de la structuration face à la confusion

• Une diminution progressive du poids émotionnel

• Une meilleure autonomie (gestion du stress, des émotions)

• Une clarté dans les choix à faire

• Un renforcement de vos ressources internes

À quel âge consulter ?

Je reçois des adolescent·e·s et des adultes.
Parfois, c’est l’entourage (parents, enseignants) qui signale un besoin : difficulté scolaire, changement de comportement, anxiété chez l’enfant/adolescent.

Psychothérapie, EMDR… ou orientation vers un·e collègue ?

Lors de la première séance, nous verrons ensemble :

1. Votre histoire et vos attentes — pour clarifier ce que vous cherchez à résoudre

2. Le type d’approche le plus adapté (psychothérapie « classique », protocole EMDR, ou une combinaison)

3. Si votre situation dépasse mon champ (ex : trouble sévère, urgence psychiatrique), je vous orienterai vers un·e professionnel·le adapté·e

La démarche est progressive — chaque séance construit la suivante.

Quand ne pas attendre ?

Certaines situations méritent une intervention rapide :

• Idées suicidaires ou auto-agressivité

• Pensées ou comportements suicidaires

• Crises de panique sévères incontrôlables

• Hallucinations, délires, épisodes psychotiques

• Consommation aiguë de substances avec perte de contrôle

• Isolement extrême ou repli social dangereux

Dans ces cas, un service d’urgences psychiatriques ou un médecin est prioritaire. La psychothérapie aide, mais ne remplace pas les soins psychiatriques d’urgence.